Déclaration de Massimo Bergamini, président-directeur général du Conseil national des lignes aériennes du Canada, suite au dépôt aujourd’hui par le ministre des Transports de la Loi sur la modernisation des transports

Ottawa, le 16 mai 2017 − «Notre organisme et nos membres partagent et appuient l’engagement du ministre Garneau à garantir que tous les passagers aériens aient la meilleure expérience de voyage possible et nous avons hâte de collaborer avec lui et avec l’Office des transports du Canada (OTC) à cette fin.

Nos membres et leurs employés travaillent fort chaque jour pour que les passagers et les invités aient un voyage aérien efficace et agréable. Nous sommes fiers de notre bilan au chapitre de la satisfaction de la clientèle – 71,2 millions de déplacements de passagers en 2015-2016 avec seulement 507 plaintes formulées à l’Office des transports du Canada – et nous nous efforçons toujours de faire mieux.

Mais nous reconnaissons également que l’expérience d’un voyage en avion ne commence pas avec l’enregistrement des bagages et ne se termine pas avec la récupération des bagages. Nous avons donc également hâte de discuter avec le ministre pour régler certains problèmes liés aux droits des passagers en raison des politiques ou des activités gouvernementales. Par exemple, les passagers aériens devraient avoir droit à des contrôles de sécurité plus efficaces afin d’éviter des retards qui entraînent des situations stressantes comme des embarquements de dernière minute et des correspondances manquées, ainsi que des perturbations en cascade à l’échelle du système.

Il faut donc un engagement à garantir que la totalité des frais perçus auprès des voyageurs aériens par le gouvernement du Canada à des fins de sécurité sont alloués à l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA), afin de permettre à cet organisme de satisfaire aux normes de service les plus rigoureuses. Il faut un engagement à accroître les crédits alloués à l’Agence des services frontaliers du Canada (AFSC) afin d’accroître l’efficacité des contrôles de sécurité pour les vols internationaux. Et cela signifie qu’il faut régler les problèmes avec le Système électronique d’autorisation de voyage électronique du Canada afin d’assurer que les ressortissants étrangers qui viennent au Canada sont conscients des nouvelles règles pour ainsi éviter les retards de traitement, ainsi que les vols et les correspondances manqués.

Bon nombre des éléments clés d’un régime des droits des passagers progressif et équitable sont déjà en place. Par exemple, en 2009, nos membres ont ajusté volontairement leurs tarifs afin de dédommager des passagers pour un certain nombre de perturbations durant leur voyage, comme des retards de vol et sur les pistes, le refus d’embarquement, le réacheminement des passagers, les annulations, les surréservations et les bagages perdus ou endommagés. Ce régime fait partie du contrat de transport et il peut être appliqué par l’OTC.

Puisque ces mesures ont été adoptées uniquement par les grandes lignes aériennes du Canada, elles doivent maintenant être enchâssées dans des règlements afin d’assurer l’uniformité du langage et leur application universelle à tous les transporteurs autorisés à offrir des services aériens au Canada. Là où il existe des lacunes, nous collaborerons avec le ministre et l’Office des transports du Canada pour y remédier.»

Pour plus de renseignements : Grant Dingwall 613 868 8558 ou gdingwall@airlinecouncil.ca