Le président-directeur général du Conseil national des lignes aériennes du Canada répond à une étude sur la taxation du transport aérien

 Ottawa, le 21 juin 2018 – Déclaration de Massimo Bergamini, président-directeur général du Conseil national des lignes aériennes du Canada (CNLA) à la suite de la publication ce matin d’une étude de l’Institut économique de Montréal (IEDM) au sujet de l’impact des taxes et des frais élevés sur l’industrie aérienne commerciale du Canada.

«Le rapport de l’Institut économique de Montréal, intitulé Transport aérien : les taxes et les frais élevés pénalisent les voyageurs, confirme ce que nous affirmons depuis des années et ce que concluait le rapport Emerson du gouvernement fédéral en 2016, c’est-à-dire que le principe de l’utilisateur-payeur nuit aux consommateurs et à la compétitivité de notre industrie.

 Pour être bien franc, compte tenu de la démographie changeante de la demande, le système de l’utilisateur-payeur dans l’aviation est devenu une taxe cachée sur la classe moyenne.

 Le Canada reconnaît depuis longtemps que le transport – maritime, ferroviaire et routier – joue un rôle social et économique crucial dans ce vaste pays peu peuplé, reliant les familles et les collectivités, et ouvrant des portes sur les perspectives économiques. Pourquoi n’est-ce pas le cas pour le transport aérien?

Avec un paysage économique national et mondial changeant et l’importance croissante du secteur des services et du savoir, la capacité de se déplacer rapidement et de façon économique pour établir des réseaux et des relations devient plus importante.

Aussi important que le transport ferroviaire et routier ait été pour relier le Canada, le transport aérien est encore plus important maintenant pour ouvrir le Canada au reste du monde.

L’époque du jet set est depuis longtemps révolue. Le transport aérien au Canada est souvent la seule option lorsque les gens veulent se déplacer pour se rendre au travail ou rejoindre leur famille.

Le transport aérien commercial n’est pas un luxe au Canada, pourtant les gouvernements le traitent de cette façon. Cette situation doit cesser.

Le gouvernement fédéral droit reconnaître que le modèle actuel de financement du transport aérien est désuet, non concurrentiel et inéquitable. Il ne reconnait pas que le transport aérien sert à la fois les voyageurs aériens individuels et les grands intérêts socio-économiques du pays.

L’ajout de coûts au transport aérien sous la forme de loyers aéroportuaires, de taxes sur le carburant de frais de sécurité – dont les revenus sont souvent utilisés pour financer des initiatives non liées au transport aérien – a pour effet de pénaliser les personnes desservies par le transport aérien et de saboter son rôle essentiel d’unir le pays et de faciliter l’activité économique »